Tunis 20 août 2019
- Considérant l’importance du secteur de la pêche dans les pays du sud de la Méditerranée et son rôle économique et social,
- Considérant les efforts des structures internationales et régionales soutenant la participation des acteurs non étatiques à la formulation de décisions à intérêt particulier pour l’élaboration de politiques et de réglementations uniformes pour la gestion durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture dans les États membres de l’Union africaine et de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée;
- Considérant l’adhésion d’acteurs non étatiques mauritaniens à la plate-forme ouest africaine au cours de l’atelier tenu à Lomé (Togo) du 19 au 21 septembre 2016,
- Considérant les caractéristiques communes du sud de la Méditerranée, en particulier le milieu marin,
- Considérant la non-participation d’acteurs non étatiques en Égypte et en Libye à toute plate-forme régionale malgré leurs importances au niveau du secteur de la pêche du continent africain,
- Considérant que le statut de la pêche artisanale reste marginalisé et se plaint de nombreuses lacunes et que le pêcheur artisan opère toujours dans des conditions difficiles,
- Considérant l’importance du dialogue, de la coordination et de l’échange d’expériences entre acteurs non étatiques,
À la suite de l’atelier sous-régional de soutien aux organisations de pêche professionnelles des pays d’Afrique du Nord organisé à Bizerte (Tunisie) du 24 au 26 septembre 2013, au cours duquel les participants ont décidé de créer une plateforme de pêche comprenant des associations et des organisations professionnelles, nous annonçons le lancement de la création d’une plateforme d’acteurs non étatiques de la pêche et de l’aquaculture dans le sud de la Méditerranée. Cette plateforme vise généralement à aider leurs membres à contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la sécurité alimentaire par le développement durable de la pêche et de l’aquaculture dans la région. En particulier, il vise à :
- Soutenir les acteurs de la pêche et de l’aquaculture dans les pays du sud de la Méditerranée afin de garantir la mise en œuvre effective du cadre politique et de la stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture aux niveaux local, national et régional;
- Veiller au respect des principes de gouvernance participative du secteur de la pêche et de l’aquaculture et à la cohérence et la durabilité des politiques et des interventions visant à assurer la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance durables à différents acteurs;
- Assurer un espace de coordination et de mise en commun des efforts des acteurs non étatiques en vue de créer des liens de solidarité, de partager des connaissances et des expériences et de développer des initiatives régionales;
- Contribuer à la diffusion des bonnes pratiques et des innovations, ainsi qu’à l’évaluation et à la diffusion des résultats de la recherche;
- Promouvoir des initiatives pour la transparence, l’approche écosystémique et les principes de précaution dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture ;
- Amélioration de la gouvernance et du renforcement des capacités techniques des acteurs non étatiques dans les domaines liés au développement de la pêche et de l’aquaculture dans leurs pays
- Échange d’informations sur les expériences et les défis découlant de l’exploitation de pêcheries souveraines;
- rechercher des ressources financières et techniques pour le bon fonctionnement et la durabilité de cette plate-forme et établir et activer des plans d’action ;
- Travailler et coopérer avec les organisations internationales et régionales soutenant l’organisation de la profession et ceux qui facilitent leur participation à la formulation des décisions au niveau des instances internationales en vue de rationaliser l’exploitation des ressources de la pêche;
Les fondateurs de la plate-forme ont convenu de faciliter et d’encourager l’intégration de diverses organisations professionnelles et non étatiques actives dans le secteur de la pêche dans les pays du sud de la Méditerranée avec la création de deux bureaux (un bureau pour les acteurs non étatiques en Afrique du Nord et un second pour les pays du sud de la Méditerranée situés sur d’autres continents).
Un bureau exécutif provisoire a été créé pour préparer les projets de statuts, du règlement interne et de plan d’action pour la prochaine période.